Projection le mardi 10 décembre à 19 heures au Studio 13 , MJC Picaud.
La projection sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice.

Ce film est un document exceptionnel qui montre la situation d’habitants de Fukushima acceptant leur destin, mais aussi des japonais manifestant dans les rues de Tokyo et une série de personnalités japonaises engagées réfléchissant au Japon d’aujourd’hui, à l’industrie nucléaire, à l’énergie et à la nécessité d’établir de nouvelles relations avec notre environnement.

Keiko Courdy, fille d’Anne Marie et Jean-Claude Courdy membres bien connus de l’association France Japon de Cannes, a fait une partie de ses études à l’Université de Tokyo (Todai) où elle a soutenu brillamment une thèse de doctorat sur le théâtre japonais. Elle a ensuite enseigné dans une université d’arts appliqués et de design à Kyoto. Depuis son retour en France elle s’est dirigé vers la réalisation de médias numériques.

Keiko, vous l’aurez compris, maitrise parfaitement la langue japonaise, elle a pu ainsi réaliser des interviews dans leur langue, mais avec un esprit français, de différentes personnes connues ou inconnues : Naoto KAN, ancien premier ministre au moment de l’accident, les architectes Toyo ITO et Shigeru BAN, les essayistes et activistes Keiko Ochiai, Satoshi Kamata, un moine et écrivain célèbre de Fukushima Genyu Sokyu, le manga-ka Jiro Taniguchi, les photographes Seiichi Motohashi, et Naoya Hatakeyama, la chanteuse et agricultrice YAE, l’ostréiculteur et environnementaliste Shigeatsu Hatakeyama, l’ex journaliste et premier japonais civil dans l’espace devenu agriculteur à Fukushima Toyohiro Akiyama, des paysans, des mères de familles.